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Faut-il tous se
lever pour communiquer
sur le COVID-19 ?

publié le 24 avril 2020 sur linkedin
Par Thomas Clément
- Vice-Président

En ce moment, nos clients sont nombreux à nous demander s’il faut intégrer le contexte COVID-19 dans leur communication (et notamment sur les réseaux sociaux) au risque de passer pour des récupérateurs malaisants.

La marque Danette vient justement de lancer cette semaine ce film pub que je vous laisse découvrir ci-dessous.

Pour vous ce film est-il gênant ? Pour moi un peu : non seulement il ne s’appuie sur aucune action concrète de la marque liée à la crise du COVID-19, mais en plus le film établit un lien entre l’action courageuse de ceux qui bravent le virus pour continuer à nous alimenter/soigner et l’accroche certes mythique mais ô combien publicitaire de Danette.

Je pense que les marques DOIVENT intégrer la crise du COVID-19 dans leur communication car elle impacte la vie de 100% de leur consommateurs et qu’il serait lunaire (voire martien) de continuer à communiquer comme si elle n’existait pas.En revanche si on aborde le sujet, il n’y a qu’une seule question à se poser pour ne pas tomber dans la récup :

“En tant que marque, qu’est ce que je peux apporter d’utile à ma communauté de consos, voire à la société ?”

Des recettes pour s’occuper pendant le confinement ? Des conseils diététiques ? Offrir un expert qui fait des séances de coaching sportif en live sur Insta ? Des conseils pour occuper ses enfants ? Des contenus pour s’évader du confinement ? C’est un bon début et c’est le moment d’être encore plus créatif et de se démarquer à la hauteur du message de bienveillance qu’on a envie d’envoyer à ses consos. Car oui, c’est le meilleur moment de leur montrer qu’ils le valent vraiment bien et que leur bien-être passe avant le business.

Dans la catégorie ultimate best practice, difficile d’aller plus loin que la marque Burger King qui n’a pas hésité à raturer sa signature, “Home of the Whopper” pour la changer en “Stay at Home”, en clair : ne venez plus chez nous, restez chez vous. La marque américaine a même poussé le sacrifice jusqu’à uberiser son iconique burger, proposant une recette de Whopper à partir de produits qu’on trouve dans les supermarchés. Difficile d’envoyer plus d’amour à ses fidèles.

On peut aussi éviter de communiquer en direct sur sa marque en soutenant des initiatives d’entraide en rapport avec son univers, on peut aussi choisir de mettre en avant les initiatives de ses salariés, de ses ambassadeurs-influenceurs qui font de belles choses, les soutenir (financièrement, logistiquement où en donnant des produits) et les relayer.

Quand cette crise terrible sera terminée, les consommateurs se souviendront des marques qui ont aidé à ce que la vie continue mais aussi de celles qui n’ont rien fait et pire, de celles qui ont profité sans rien donner !

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MO
MOR
MORE
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